Benvenuto à la Fundazione PRADA

Benvenuto à la Fundazione PRADA

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Je viens de passer la semaine à Milan à écumer les showrooms avec Julie, mon acolyte, pour vous dénicher les pépites de l'été prochain...

Contre toute attente, nous avons eu, ce matin, une petite fenêtre de tir et nous avons fonçé à la "Fundazione Prada".

C'est le topo habituel : Arnaud, Pinault, Prada... Tous ces milliardaires fans d'art contemporain (non contents de profiter, en passant, de quelques avantages fiscaux) qui nous dévoilent, dans des lieux toujours spectaculaires, leurs collections d'art contemporain avec des œuvres plus ou moins connues.

On a d'abord tourné en rond 10 minutes, la signalétique étant quasi inexistante. Mais une fois dans l'ancienne distillerie, passé industriel et architecture contemporaine s’enchevêtrent dans des lieux d'expositions atypiques : la "maison hantée" toute or avec ses installations très (trop?) conceptuelles, une expo sur le film "Amores Perros" et le Mexico des années 2000, la tour Blanche - qui abrite la collection permanente - et notamment au 5eme étage, des scènettes en argile toutes plus drôles les unes que les autres signées Fischli et Weiss. Je ne connaissais pas, j'ai adoré !

Le "village" était quasi désert hormis les travailleurs de l'ombre qui remettaient en ordre la grande salle orange vestige du défilé de la veille. Vous l'avez vu ? Des superpositions justes, du mix and match mêlant glamour et uniformes de travailleurs et des couleurs qui "juraient" à merveille...

Arriverderci,
Camille

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