Chez Victoire, comme toujours, tout commence par une histoire de famille…
Place des Victoires. J’ai 5 ans. Je suis avec ma mère, bercée par l’énergie des 80’s et la douce odeur de pins des bougies Rigaud... Puis, dans les 90’s, Papa et Florence tombent amoureux de Marrakech, où la fleur d’oranger est une véritable religion. Elle devient la note qui habille nos boutiques : un parfum magique, joyeux, porte-bonheur qui, comme nos vêtements, redonne des couleurs aux journées les plus ternes.
Mais revenons à ma mère…
Les parfums, c’est sa passion (et son métier). Il y a deux ans, naturellement, je pense à elle pour réinventer notre « signature olfactive ». Elle me présente Isabelle Maillebiau. Née parmi les nez, elle devient le nôtre.
Notre ambition : créer des parfums Victoire comme nos looks. Une base classique chic avec notre ingrédient magique, la fleur d’oranger, mixé à une note de caractère — ce petit twist — qui fait notre différence.
Dès le départ, la fleur d’oranger devient le néroli, plus subtil, plus précieux, plus noble... Le néroli doit son nom à Marie-Anne de La Trémoille, une des premières « influenceuses » du XVIIᵉ siècle. Elle épouse le prince de Nerola, héritier de la puissante famille Orsini dont l’immense propriété regorge de milliers d’orangers. Notre princesse devient vite addict à cette essence d’orange amère qu’elle utilise pour se parfumer, enduire ses gants ou aromatiser son bain. Ni une ni deux, la mode est lancée et le néroli envahit les cours d’Europe.
Mais revenons à nos bourgeons…
Il nous faut maintenant trouver ce petit twist, cette note de caractère qui, mixée au néroli, deviendra le parfum qui nous ressemble.
Pour le féminin, ce sera un néroli de Sicile combiné à un des plus beaux jasmins (celui de Kâma en Inde), soutenu par accord « vernis à ongles » très contemporain et des notes de cœur sensuelles et ultra féminines (le musc blanc, l’iris).
Et ce n’est qu’un début, la suite arrive… Bougie, parfum d’ambiance… et bien sûr, l’eau de parfum Victoire homme. « Come on let’s twist again »… To be continued !
Bon week-end,
Camille
Eurêka, Alléluia, il est (enfin) là: le parfum
